C’est un témoignage à la fois émouvant et déterminé que nous livrent Amina Baaziz et Shéhérazade Benmessaoud. » Pas de victimisation » mais une force de frappe et de proposition, » face à la détérioration de nos quartiers nous avons dis NON ! » Pour ces deux militantes, l’important est que les habitants des quartiers les plus pauvres se « réapproprient leur propre problématique » et participent activement au réseau associatif afin de palier à chaque difficulté. Cette attitude propage une politique volontaire et résiliante au sein des quartiers. Les habitants ne sont plus alors voués à se contenter des » aides minimum de l’Etat » il agissent » par eux mêmes et pour eux mêmes « . Face à ce potentiel les politiques de la ville de Marseille ( via l’ACSé ) manque de répondre présents. Pire ils dénigrent les compétences des acteurs de terrains » pas assez qualifiés « ; pourtant chacun dans sa branche est largement diplomé et montre des résultats d’action impressionants.
